Iléanna + aimer signifie souffrir

Avant ma naissance.
Le 16 juin 1991, ma mère biologique fut mise à la porte de la maison, par les deux Schmidt, les frères de mon père. Mon père ? Un homme froid, membre d’Hydra, qui n’était pas des plus sympathiques. Pourquoi ma mère est-elle partie? Qui était vraiment mon père ? Je n’en ai jamais rien su et je crois que dans le fond, je ne voudrais jamais le savoir. J’ai déjà du mal à me dire que ma mère n’est pas ma mère, c’est pour dire ! Enfin ça, c’est une autre histoire, que je vous expliquerai un peu plus tard. Aussi ma mère a vécu, cachée dans un petit appartement allemand, pendant de nombreux mois. Elle était seule, mais ne s’est jamais plainte. Et le 31 décembre de la même année, elle eut des contractions. Prise de panique, elle téléphona à une de ses vieilles amies en Angleterre, qui était mariée à un ancien agent du Shield. Elle lui demanda de venir immédiatement. La femme au bout du fil était au courant, aussi, elle raccrocha immédiatement et monta dans sa voiture. Et c’est comme ça, que le premier janvier, je suis arrivée. Et aussitôt, la femme m’emmena avec elle à Londres.

Ma naissance
Officiellement, je suis donc née, le premier janvier 1992, à Londres. Ma mère s’appelle Ania Hodgkims et mon père Chris Hodgkims. Petite princesse a ses parents, j’ai toujours eu tout ce que je voulais. Fort heureusement, alors qu’aucun des deux n’étaient mes parents biologiques, on avait quelques airs de ressemblance. J’avais les mêmes yeux que mon père, aussi, personne ne se doutait de rien. J’étais heureuse. Comme  pour combler ce trou qu’a laissé cette fausse naissance, mes parents me couvrent de peluches et de jouets. Mais à cette époque, je ne me doutais encore de rien. J’étais l’innocence de quelques mois, leur petit rêve à eux qui ne pouvaient pas avoir d’enfant.

Premier abandon
Alors que j’avais quatre ans, ma mère et moi dessinions toutes les deux, sur la table du salon. C’était l’anniversaire de mon père et on avait tout préparé pour que ça soit parfait ! Quelques heures plus tard, les invités étaient arrivés. On était tous fin prêts, jusqu’au moment où la sonnerie du téléphone avait retenti. Ma mère avait décroché, avant de s’effondrer, le combiner du téléphone pendant devant elle. Mon père venait de se tuer dans un accident de voiture. Elle retenait à grandes peines ses larmes, mais je m’en souviendrais toujours. Et avant d’expliquer aux invités ce qui s’était passé, elle se dirigeait en premier vers moi. « Ma puce, papa rentrera pas … » C’était mon premier abandon, celui qui m’a détruit le cœur une première fois.

Enfance
Vivre sans son père, c’était horrible. Surtout à l’école. Je fus même obliger de changer d’école, carles autres me persécutaient, car j’étais pour elles ‘le monstre sans papa’. Ce fut très dur à vivre, surtout que ma mère s’effondrait de jour en jour. Elle ne me parlait plus, ne me regardait plus. J’étais livrée à moi-même, car elle n’était plus que l’ombre d’elle-même en réalité. Un soir, alors âgée de 9 ou 10 ans, je rentrais tard à la maison. J’étais partie manger une glace avec la maman d’une de mes amies. Mais en rentrant, je trouvais ma mère, couchée sur le sol. Complètement paniquée, je n’ai réussi seulement qu’à appeler les urgences. Etait-elle morte ? Non la réalité me frappa une fois à l’hôpital. Elle était devenue alcoolique.

Adolecence
Ma mère n’allait toujours pas mieux, malgré toutes les cures qu’elle faisait. Quand à moi, je me rebellais. A mes 15 ans, contre l’avis de ma mère, je m’étais teint les cheveux en vert, puis en bleu, pour finir en rouge. Lorsqu’elle m’a vu, avec les trois couleurs, elle m’a traité de feu tricolore, avant de se jeter sur une nouvelle bouteille de whiskey. Autant dire que sa réaction m’a déplu. Aussi, alors que je savais qu’elle ne supportait pas la fumée de cigarette, j’en ai allumé une, puis deux, dans le salon. Elle a commencé  à m’hurler dessus, mais tellement ivre, elle n’a fait que s’écrouler et cogner sa tête contre la table basse, en m’insultant. Résultat, j’ai dû soigner sa plaie à la tête, comme à chaque fois. Ca devenait mon lot quotidien. Puis je l’avais laissé avec sa bouteille, affalée dans le canapé, et j’étais montée dans ma chambre. J’avais tout balancé de rage, avant de m’écrouler en larmes, hurlant à mon père qu’il n’avait pas le droit de nous abandonner.

Premier amour+ la vérité éclate
Alors que je venais de fêter mes 17 ans, j’ai rencontré Iain. Un jeune-homme rebelle, dont le look égalé sa beauté. Un vrai bad boy quoi ! Enfin comme toutes les filles, j’étais tombée sous son charme. Sauf que je fus la première à lui parler. « Excuse, t’as pas une clope ? » J’avais été incapable de lui parler, lui tendant simplement mon paquet. Puis on avait discuté, on avait de nombreux points communs, dont nos parents qui n’en étaient pas vraiment. Et tous les soirs après les cours, on se donnait rendez-vous. Six mois plus tard, alors que j’étais couchée dans mon caleçon et t-shirt, j’avais entendu frapper à ma fenêtre. Aussi cliché que ce soit, Iain avait escaladé mon mur. Je l’avais fait entrer, mais j’étais mal à l’aise vue ma tenue. Il m’a expliqué qu’il s’était engueulé avec ses parents. Puis une chose en entraina une autre, on s’est embrassés. Moment magique ! Le lendemain, il était toujours là, me tenant dans ses bas. C’était tellement bien. Et j’ai voulu le présenter à ma mère, car il n’y avait que le matin qu’elle était à peu près sobre. Mais elle m’hurla dessus, que c’était un pauvre type. Et une parole méchante en entraina une autre, elle me balança que tout aurait été plus simple si j’étais restée avec ma mère. C’est ainsi que j’ai appris que j’avais été adoptée. Et je suis partie avec Iain, en larmes, dans sa voiture. Mais ma vie allait basculer …

L'accident
On a roulé, longtemps. Il tentait de me calmer. Et puis, il a quitté la route des yeux, une seconde. Une seule seconde. Et on a percuté la rambarde de sécurité et on a fini la course, après de nombreux tonneaux, dans le fossé.
Je me suis réveillée, plus semaines après, dans un lit d’hôpital. Et j’ai appris qu’Iain était décédé sur le coup. J’ai pleuré, beaucoup même. A peine venait-on de commencer notre histoire, qu’elle était déjà terminée. Et puis, pour ne rien arranger, j’allais être paralysée. Les médecins ne savaient pas si je remarcherais un jour … Le plus compliqué, ce fut d’aller sur la tombe de Iain, en fauteuil. En plus ses parents étaient là. Le seul point positif, c’est que cet accident a permis à mère d’arrêter de boire.


Amérique, nous voilà
On a déménagé toutes les deux en Amérique. Ma mère voulait que j’aie les meilleurs soins et moi, je voulais remarcher. De toute manière, plus rien ne me retenait à Londres, tout comme ma mère. On avait tout perdu toutes les deux … Là-bas, pendant de nombreux mois, à force de sueur et de douleur, j’ai réussi à marcher. La seule condition, c’est que je dois mettre une attelle, partant du haut de ma cuisse, jusqu’à ma cheville. Au moins, ça m’évite de devoir marcher avec des béquilles ou de devoir me déplacer en fauteuil. Et j’ai commencé, pendant toutes mes séances de kiné, à démonter et remonter des moteurs.
Il y a 6 mois, ma mère, ancienne agent du Shield comme mon père, a été contactée de nouveau par l’agence. On était envoyées toutes les deux dans le Framework, car c’était ce qu’il y avait de mieux pour nous. Aussi, elle a accepté.

En arrivant dans les premiers, j’ai de suite était surprise de voir des robots. Et finalement, je me suis spécialisée dans leur domaine. Je trouve ça fascinant, qu’ils peuvent se transformer en automobile. Et puis, j’ai rencontré Optimus Prime. Et chose qui m’a paru étrange, il m’a de suite cerné. Par contre, je déteste plus que tout Hydra et les Decepticons. Si je pouvais les détruire, je le ferais avec plaisir !
Et on m’a attribué un protecteur. Apparemment, c’était pour mon bien mais je n’en savais pas plus. Mais même si je le trouve fort sympathique Ley, je ne peux pas me permettre de m’attacher à lui. Même si j’ai oublié Iain, il n’empêche que j’ai honte de mon handicap. Puis aimer, j’ai peur de ne pas s’avoir ce que veut dire vraiment aimer … Enfin je continue de profiter de sa présence, même si je l’aime de plus en plus.